lundi 26 novembre 2012

Série cuvée 2004 : un héritage lourd à porter


L'Histoire est jonchée de dates importantes comme la naissance de Jésus en l'an 0 de sa propre ère, le premier hot-dog en 1845 ou encore le meurtre de JFK en 1963. De ces pierres blanches, il en existent aussi pour les séries tv : le show de 1951 "I love Lucy" aux États-Unis est considéré comme le tout premier sitcom, tandis qu'en 1955 sur la BBC, "Dixon of dock green" est la première série tv britannique. La France n'est pour une fois pas en reste avec "Agence Nostradamus" sur la RTF dès 1950. Ces dates sont trompeuses car, ô surprise, la plus vieille série tv vient bien sûr des USA avec "Lone ranger" (celui-là même qui va prochainement être incarné sur le grand écran par Johnny Depp) broadcasté à partir de septembre 1949 sur ABC.

Plus proche de nous, 2004 est une année importante et charnière. D'un côté, elle marque la fin du dinosaure "Friends" après 10 saisons ; de l'autre, c'est le début de 3 des plus marquantes productions du 21ème siècle. Tout débute le 22 novembre 2004 avec le 1er épisode de "Lost" sur ABC ; la chaine récidive le 3 octobre avec les débuts de "Desperate housewives" ; une triplette complétée le 16 novembre par la Fox avec "Dr House": en à peine 2 mois, le paysage télévisuel s'en trouve bouleversé. Si on y ajoute les démarrages de "4400", "Battlestar Galatica", "Entoutage", la version new-yorkaise des "Experts", "Pimp my ride" ou encore le "Tony Danza show"; on pourrait croire que les scénaristes ont tout fait pour nous faire oublier que cette même année George Bush Jr. est réélu  président des USA dans un scrutin ubuesque...

Ménage à 3...

Succès d'audience (certaines saisons dépassant allégrement les 15millions de téléspectateurs américains), succès critique (chaque série gagnant au moins un Emmy ou un Golden Globe pour le show ou un des acteurs principaux), ces 3 séries ont été un modèle que les netwroks rêvent de reproduire. Depuis 2004, le rôle du génial médecin irrévérencieux, solitaire et à la limite de l'autisme "Dr. House" aura plus ou moins bien inspiré des shows comme "Shark" (James Woods en avocat génial mais irritant), ou plus récemment "Elementary" (un Sherlock Holmes contemporain avec Lucy Liu en Watson.... ). L'Angleterre, pays natal de Hugh Laurie qui interprète Gregory House, s'est même fendue d'un quasi copié/collé avec "Monroe" où la seule différence est que le personnage principale est un neurochirurgien... Parfait endroit pour caser une devinette : quelle est la différence entre Dieu et un chirurgien ? Comme une grille de mots croisés, la réponse au prochain numéro...
Après, quand on sait qu'une série comme "Desperate housewives" a donner de multiples versions live avec "The real housewives" et même des copies conformes avec "Gooische vrouwen" ("Jardins secrets" diffusés sur TF1 en 2008) ou encore une version turque "Umutsuz ev kadinlari" (c'est bizarre, la correction de l’orthographe souligne ces derniers mots), on réalise la portée de son influence et de son succès.

C'est moi ou ça pique ?!?!
Ceci n'est pas une "révolution"

Dans ce besoin quasi frénétique d'abreuver en permanence la population américaine de séries tv, les producteurs sont le plus souvent en mal d'inspiration. Comme ces 2 autres comparses de triplette, "Lost"ne déroge pas à la règle du Ctrl+c/Ctrl+v. Même avant la fin de cette dernière, J.J. Abrams lança sans succès (1 saison) "Flash forward". Le concept même de la série étant un produit dérivé de "Lost" (voir ce qui va arriver dans le futur dans un bref flash et revenir dans le présent pour ensuite voir les 2 moments se réunir), on pourrait comparer J.J. Abrams au surfeur Kelly Slater tant il cherche à surfer sur la vague du succès. Produisant tout ce qui touche de près à la "soft S.F", J.J. grignote sa crédibilité télévisuelle déjà en baisse depuis la saison 4 de "Lost". Et ce n'est pas l'échec d'"Alcatraz" (1 seul saison pour un show qui promettait au moins de 302 épisodes) ni le relatif anonymat de "Person of interest" (pourtant scriptée par Jonathan Nolan à l'origine du "Batman : the dark knight") qui l'aideront. Surtout que notre ami s'est associé au gentil mais "on-ne-sait-pas quel-est-ton-métier" Jon Favreau pour réaliser le plus anodin des ses rejetons à savoir "Revolution".
 Dans cet énième délire pots-apocalyptique, où tous les appareils électroniques cessent de fonctionner, la population s'en remet à la bonne vieille Terre. Et comme tout le monde à l'air d'avoir oublié comment l'énergie se crée ou comment lire, on se retrouve vite dans un esprit moyenâgeux ou une monarchie/dictature s'est installée. On pourrait d'ailleurs croire les idées scénaristiques et de casting tout droit tirées de cette époque tant la platitude règne dès le pilot :
Charlie, une jolie et jeune blondinette, mais qui n'est pas une simple femme car elle est tellement forte qu'elle tue des bichettes à 50564 mètres avec son arc achetés à l'avant première de "Hunger games" (les arcs, sujet de mon prochain texte car ça m'énerve!!!), voit sous ses yeux son père (ah oui, elle a déjà plus de mère...) mourir d'une attaque de la méchante milice qui fait rien qu'à les embêter, eux les gentils paysans qui demandent rien à personne. Son frère asthmatique (sisi, je vous jure, je l'ai pas rajouté ça) est aussi enlevé, ce qui oblige Charlie à aller rejoindre l'oncle Miles. Son père, dans un dernier souffle digne de Marion Cotillard, lui donne un médaillon qui, je vous le donne dans le mile, contient des secrets de la mort qui tue. Est-il nécessaire d'ajouter qu'elle part sur la route avec un ancien ami de son père, qui est le parfait cliché du nerd qui sert à rien, mais qui va sûrement soit sauver le monde, soit se taper un très jolie pépette plus tard dans la série ? Serait-ce taper sur un phoque sans défense avec une batte que de parler du belâtre qui se trouve sur la route de notre petit groupe : torse-nu et sosie d'un célèbre loup-garou qu'une certaine humaine (j'en suis resté à l'épisode 2 donc excusez-moi si depuis, elle est devenue une chauve-souris !) rejette pour un vampire/boule à facette au soleil ? Cela ne serait pas complet sans le fameux oncle qui essaye incognito de tenir un bar en plein Chicago : véritable Jason Bourne du pauvre en retraite anticipée contraint à reprendre du service pour sauver Charlie.
Rebondissements téléphonés, jeu d'acteur sans relief, ce n'est pas l'audience décroissante et les 7.9 millions de spectateurs en moyenne depuis le 2ème épisode qui sauveront la donne. On peut aisément dire que la révolution n'est donc pas en marche.

"Rendez à César ce qui appartient à César"

Madcon, Shakira, ou même M. Pokora ne peuvent pas se cacher bien longtemps derrière leur millions d'albums vendus : ils ont, à un moment donné, pompé un autre artiste. Du sample au cover en passant par la reprise, ces musiciens ont choisi le chemin le plus court.
Le même constat peut être porté sur le cinéma où les remakes tels que "La Planète des singes", "Gatsby le magnifique" et même "Spiderman" (on parlera ici de reboot) sont légions.
Même la peinture a ses démons, avec des œuvres longtemps attribués à un artiste alors quelles étaient celles de leurs apprentis ou copieurs : on estimait à 800 les peintures de Rembrandt avant que la technologie ne les réduise à 300 environ.
La littérature n'est pas épargnée avec le travail du nègre, le plagiat, ou même chez certaines personnes sans scrupule, la simple copie de textes : notre PPDA national ayant par exemple allègrement pompé une biographie américaine sur Hemingway. L'original de Peter Griffin datant de 1985, il pensait que personne ne s'en rendrait compte.
Ce phénomène de redite n'épargne rien ni personne et il est bien rare que la copie surpasse l'original. Mais voila, la foule est insatiable et se contente même de fast fooder l'art en général. Du coup, chaque network, chaque studio, chaque maison d'édition se doit, le plus souvent au grand plaisir  de leurs banquiers, de nourrir cette foule avec des composants plus ou moins digestes. Comment arrêter de produire des "Paranormal activity" lorsque ceux-ci vous coûtent 5 millions et en rapporte 135 : même moi, j'y réfléchirai à deux moi tant les impôts semblent importants, surtout aux USA.

Il est vrai que ce serait réducteur de simplifier la production mondiale de séries tv ces dernières années aux show cités dans cette article. Il est aussi simple de choisir, de refuser de consommer à outrance, mais il est aussi vrai que l'on a le droit d'aimer cela et de revendiquer de la qualité. En plus, l'année 2011 a plutôt marquée un nouveau tournant positif qui vient titiller de son piédestal notre triplette : avec des séries de qualité comme "Homeland","Boss", "The Borgias (US, je précise), "Suits" ou encore "Game oh thrones" , la relève n'est pas assurée bien que cela permette de patienter en bonne compagnie. Mais comme quoi on a souvent faim avant de manger, 2012 repart sur des bases peu rassurante : en cette rentrée, aucune série n'aura fait mieux que simplement substanter nos estomacs.

Pas cruel de nature, je vais vous donner la réponse à la question : Dieu ne se prend pas pour un chirurgien.

mercredi 31 octobre 2012

Les plus gros losers des blockbusters !!!!

Chris O'Donnell ? Brandon Routh ? Jason Patrick peut être ?!?! Bon ok, je vous ai sûrement perdu là... Tout comme eux d'ailleurs : perdus pour le cinéma, pour une bourde, mais quelle bourde! Et oui, car pour gagner gros, il faut parier gros.
Prenez un sport quelconque qui se jouerait, disons, à 7. Pas assez médiatisé pour être trop surveillé, mais assez pour générer de beaux profits lorsque vous pariez dessus. Quand vous avez votre sport, prenez le match "David contre Goliath" par excellence et, tout en vérifiant la côté qui doit être de 50/1, voire plus, pour "David", pariez gros. Aucun intérêt à mettre 1 euros dessus, vous n'en gagneriez que 50 alors que si vous misez 1 000 euros.... Renseignez-vous sur la probabilité de la victoire de la Grèce à l'Euro 2004 en football pour mieux me comprendre, ou celle de Le Pen au 2ème tour ce triste 21 avril 2002 (Jospin avait perdu quelques euros ce jour-là). C'est un peu le principe des blockbusters. Mais pour chaque succès au box-office, combien de "flopbusters" ?

Chef de file de ce néologisme (ça fait mon 2ème en autant de textes, je vais me la faire "Larousse"....), on trouve "Waterworld" le plus souvent accolé à sa définition. La liste est longue, comme le nombre de carrières déchues, broyées par la machine hollywoodienne et comme la pluie nous le rappelle, l'été est terminé, saison propice aux blockbusters. Cette année a encore offert son lot de vainqueurs, notamment le casting de "The Avengers", mais aussi son lot de losers.

"And the loser is ...."

Parmi eux, un champion toutes catégories a réussi l'exploit d'être, non pas dans un, mais deux chefs-d’œuvre estivaux : Taylor Kitsch dans "John Carter" et "Battleship". Découvert pour son rôle de Tim Riggins dans "Friday night lights", il obtient son premier grand film avec le personnage de Gambit dans "X-men origins : Wolverine", qui remplit bien son office tant Wolverine reste l'un des seuls survivants du film.
C'est ensuite Peter Berg, qui l'a dirigé dans "Friday night lights", qui le fait venir sur "Battleship", film tiré du jeu (attention, ce qui suit n'est pas une blague!!!!) "Touché-Coulé"... Alors oui, quand on sait que "Top Gun" est tiré du mondialement connu jeu de "L'avion en papier que tu essayes de jeter le plus loin possible", on peut comprendre le comment du pourquoi de cette adaptation.
Mais voila, malgré la présence de Liam Neeson, le film peine a rembourser son budget de 200 millions de dollars. Seule consolation, la nomination de Rihanna aux "Teens choice award" dans la catégorie révélation (encore une victoire de Rihanna sur Béyoncé, qui avait péniblement endossé le rôle de Diana Ross dans "Dreamgirls"). Des "Teens choice award" qui avaient aussi nominés Taylor Kitsch dans la catégorie "personnalité masculine la plus sexy" en 2007, 2008 et 2009. Je ne suis pas du genre à taper un homme à terre, mais il est de mon devoir journalistique de vous annoncer qu'il n'a jamais remporté ce prix (1- Positionnez le pouce et l'index en un angle droit, les autres doigts pliés, le tout formant une sorte de pistolet / 2- L'angle ainsi formé, placez le dos de la main sur le front, l'index vers le ciel / 3- Vous avaez maintenant le signe que vous vouliez transmettre à votre/vos interlocuteur(s) : LOSER!!!!!)...
Magie du calendrier, Taylor aurait pu effacer toute trace du fiasco grâce à sa performance dans "John Carter". Rich Ross, patron des studios ciné de Disney, viré ; 200 millions de pertes seulement, contre-balancées par le milliard de recettes de "The Avengers"; un film tout bonnement affreux : autant d'arguments impartiaux (si si, même le dernier) qui résument bien le traquenard dans lequel s'est fourré Taylor Kitsch.

Ce n'est donc pas un, mais deux boulets que trimballent l'acteur, qui a dans son rétroviseur les fantômes du "flopbuster" : Brandon Routh de "Superman Returns" n'a plus rien tourné au cinéma depuis plus de 2 ans. Jason Patrick de "Speed 2" a dû jouer son propre rôle dans "Entourage" comme un zombie ringard a seulement 33 ans. Chris O'Donnell, le Robin du pire Batman, obligé de retourner vivre chez sa mère Rosie O'Donnell (ou pas)....
Tant d'échecs ne vous suffisent pas ? Que dire de "Godzilla" qui a vaguement fait des apparitions dans 2/3 épisodes de "Avez-vous déjà vu ?" et dont le film a été battu au box-office par le clip de la BO du film de P. Diddy ? Et la carrière si prometteuse de Matt Le Blanc détruite en vol depuis "Lost in space"?
Le verre à demi-plein sur mon bureau me rappelle que certains s'en sont sortis, mais comme je ne comprends rien à ce qu'il me dit, je le crois sur parole...
A la rigueur, je pourrai vous citer Robin Williams qui a su survivre au rôle de "Popeye" (Attention, ce n'est pas un argument mais juste une information hilarante que je voulais absolument vous faire partager).

"Jurassic park 4 avec Sly et Schwarzy"

Il demeure néanmoins plus facile de s'extirper de cette étiquette lorsqu'on en a plusieurs : Ben Affleck a su se sortir de l'échec de "Dardevil" ou "Paycheck", car il était connu avant ces rôles et avait encore du crédit auprès d'Hollywood, notamment avec des films plus intimistes, même la réalisation. A la rigueur, pour ces acteurs, la traversée du désert est une étape quasi obligatoire, mais souvent l'oasis est au bout : le retour de Sylvester Stallone et autres "Expendables" en est la preuve plus ou moins vivante. Mais pour un Stallone, combien de Taylor Kitsch ? Peut-être aurait-il dû changer son nom trop prémonitoire : "To be or not to be Kitsch, that is the question."

mardi 9 octobre 2012

Vin Diesel, Neve Campbell, Jason Biggs... ou les rois de "l'auto reverse"

Prequel, série, remake, reboot, suite, suite nuptiale....  Bien que certains de ces termes soient assez récents, le fameux "il est de retour et il est pas content" ne date pas d'hier. L'idée même de faire une suite au cinéma va bientôt fêter son centenaire : en 1916, "Fall of a nation" succède à "Birth of a nation" de D.W. Griffith sorti un an plus tôt.
Il n'aura donc fallu qu'une vingtaine d’années au cinéma pour se mettre à ce genre qui a d'ailleurs toujours existé dans l'art : période de couleur chez certains peintres, opéras avec des personnages récurrents, livres en plusieurs tomes... Tels ont étés les modèles d'un genre à lui tout seul qui a pour but de prolonger, de poursuivre mais aussi parfois, tel un Dostoïevski, de faire durer un plaisir pécunier. Encore une fois, l'oeuf et la poule ne nous aiderons pas à distinguer ici a qui profite le plus le crime.
Quoique de nos jours, cela soit plus évident quand on voit l'omniprésence du "box-office"! La naïveté a ses limites, que Peter Jackson piétine lorsqu'il fait de "Bilbo le hobbit" (livre en 1 tome) une trilogie. Lui qui avait réussi à respecter le ratio 1 tome/1 film avec "Le seigneur des anneaux" profite d'une nouvelle dérive hollywoodienne instigué par les films Harry Potter : 7 tomes pour 8 films.... De peur de ne plus vendre de pop-corn la saga se terminant, les génies de Warner Bros. ont eu l'idée de diviser le dernier tome en 2 films, rallongeant ainsi de 6 mois l'attente des fans. Le dernier film ayant été le seul à dépasser le milliard de dollars, il va être difficile de leur expliquer à quel point cette méthode est honteuse. Et dire que Don Quichotte fait 2 tomes et que personne n'arrive à en faire un seul film....!

En tout cas, avec la sortie de son 23ème épisode, James Bond n'a plus à se préoccuper de tomes et autres livres, lui qui n'a eu que 21 publications, et dont les films ne sont plus inspirées de ces dernières. L'agent secret, qui fête ses 50 ans au cinéma, est un modèle, non pas de vertu mais de succès. Avec une moyenne de 220 millions de dollars de recettes lors de chaque sortie et un budget d'environ 40 millions, les chiffres parlent d'eux-mêmes.
Sur un demi-siècle, le changement d'acteurs est obligatoire et pour 007, les raisons sont nombreuses : très mal conseillé pour George Lazenby (son agent arguant que la saga ne durerait pas...), au creux d'une vague pour Timothy Dalton, une envie d'autre chose pour Sean Connery ou encore Pierce Brosnan.
 C'est souvent cette dernière raison qui poussent des acteurs à vouloir changer d'air, pour éviter de se faire Mark-Hamiliser et essayer de se faire oscariser. D'ailleurs, tout le monde se demande ce que va devenir Daniel Radcliffe aka Harry Potter et Robert "Edward" Pattinson de "Twilight". Ces derniers visent sûrement davantage le modèle d'un Sean Connery, passé de James Bond à des rôles comme celui de Guillaume de Baskerville dans "Le Nom de la Rose". Autres modèles poids lourds : Harrison Ford et Bruce Willis, restant principalement dans le registre du film d'action.

On dit souvent que lorsqu'on est perdu au milieu de nulle part, il vaut mieux rester là où on se trouve en attendant les secours. Cette règle est souvent mise de côté par des acteurs comme Vin Diesel qui vadrouillent et n'ont besoin de personne : quand ce dernier interprète (je sais, le mot est fort) Dominic "Dom" Toretto dans "Fast and furious", le fulgurant succès (145M de recette pour 38 M de budget) lui permet de refuser de tourner la suite. Mais "Baby-sittor" ou "Babylon A.D." plombe sa carrière et l'oblige à rentrer dans les rangs avec Fast and Furious 4 (tout comme la majorité du casting original : Paul Walker, Michelle Rodriguez ? Je vous laisse chercher...).
Même tentative puis retour à la case départ pour Jason Biggs. Entre le premier "American pie" et le 4, 13ans se sont écoulés pour celui qui joua tout de même dans un Woody Allen (dans sa période "daube" et désespéré de se trouver un remplaçant). C'est en lisant sa filmographie qu'on se rend compte que "American Pie" est son chef-d'oeuvre....
Partir en crachant dans la soupe pour revenir avec le sourire le plus hypocrite de la terre : c'est un rôle de composition pour la plupart d'entre eux, mais inné pour une fille comme Neve Campbell. C'est 16 ans qui sépareront sa 1ère apparition dans "Scream"de la quatrième, alors que "Sexcrimes" avait pourtant laissé entrevoir un certain potentiel. Mais c'est sa quasi-disparition entre le 3ème opus en 2000 et son retour pour "Scream 4" en 2011 qui interpelle : des films avec Altman et Attenborough ne font que masquer une tentative ratée de carrière à la Kate Winslet...
Des exemples donc de retours en arrière conscients (mon fameux "Auto reverse" marque déposée) avec ces 3 acteurs qui reviennent aux valeurs sûres, tout en payant certainement cher des psy qui les aident à accepter leur sort. Autre méthode possible : acheter pour seulement 12 euros les "Fragments" de Marylin Monroe...














jeudi 6 septembre 2012

"Homeland" en terre hostile ?

"Avoir du nez", "être au bon endroit au bon moment", etc... Ce qui a pu paraître comme un talent, une chance, un hasard est aujourd'hui devenu clairement une obsession. Les médias par exemple multiplient les interventions, les duplex, triplex (et autres lofts...) afin de ne rien rater, d'être le premier sur le coup. Il est vrai que l'on se souvient surtout du premier qui équivaut au vainqueur d'une guerre : qui pourrait me citer les 11 hommes qui ont marchés sur la lune mise à part feu Neil Armstrong ? On se remémore à la rigueur Buzz Aldrin comme étant surtout le plus gros perdant au shifumi.

Bien des exemples, comme les premières vidéos de la chute du World Trade Center, mais aussi celles de la tonte de Britney Spears... Car, bien sûr, cette pluie d'images est parfois, voire de plus en plus, nocives et, dans le cas des séries tv et du cinéma, coûteuse. Toutes les productions américaines sont ainsi scrutées, analysées dans le but d'acquérir les meilleures. Un nom clinquant, un sujet croustillant, un ovni novateur... tels sont les aspects qui aident nos acheteurs dans leurs choix. Plus ou moins heureux, ces derniers sont les garants de notre accès (ou non) à certaines séries ou film.
La liste des "oublis" étant trop longue pour que je ne vous perde, intéressons-nous aux sélectionnés et notamment ceux de Canal+, ces dernières années : pressurisé par le mastodonte TF1 dans ces achats, la chaîne cryptée a parfois succombé aux sirènes des gros titres, comme ce fut le cas pour le très décevant "Flash Forward" (petit frère asthmatique de "Lost"). Ajoutez à cela l'énigmatique remake du "Prisonnier" (pas tant dans son contenu mais surtout dans la démarche même d'en faire un remake...) qui n'aura servi que de casting géant pour relancer Jim Caviezel et faire découvrir aux américains la délicieuse Ruth Wilson.
Pas encore convaincu ? Alors, je vous parlerez de "The Event" : j'aurai adoré pouvoir vous faire le "e" à l'envers comme dans le titre original, peut être seul élément renversant de cette série... Survendue, cette série qui voulait surfer sur la vague des productions SF de la télé américaine, comme Catwoman aurait aimé le faire sur celles des Comics, n'a survécu qu'une seule saison. Je vous passe mon énervement quant à la promo de Canal qui vendait la série, alors déjà annulée, comme "l'événement de la rentrée"...

C'est dans cette environnement que débarque donc "Homeland". Qu'est ce qui protège donc cette dernière venue de la déconvenue endémique qui touche les séries US de notre chaine payante? Sûrement son format : 12 épisodes programmés entre octobre et décembre 2011. Une intensité que les shows d'une vingtaine d'épisodes ne peuvent recréer sous peine d'en dévoiler trop. Il est donc bon de noter que les 2 séries de la rentrée 2011 les plus récompensés ("Homeland" et "Boss") se déroulent en 12 épisodes.
Du coup, lorsque la 4ème chaîne nationale française (suis à cours de synonymes...) en est à ses achats pour la rentrée 2012, la sérié a déjà été plébiscitée, recevant pas moins de 2 Golden Globes sur 3 nominations (le 3ème étant chipé par Kelsey Grammer de "Boss" à Damian Lewis). Elle est également diffusée ou en prévision dans pas moins de 28 pays dont notamment l'Afghanistan : pas mal quand on est une série qui aborde le terrorisme! De là à dire que la malédiction est rompue, il n'y a qu'un pas ; surtout que pendant ce temps, M6 a acheté la rafraîchissante série "The Finder" (avec feu Michael Clarke Duncan) qui fut pourtant annulée depuis...
Mais "Homeland" pourra-t-il crier terre en arrivant sur Canal (blague sponsorisée par Wall Street English...) ? Nous le découvrirons après la diffusion des premiers épisodes.



lundi 27 août 2012

"Copper", valeur en chute.

Selon certaines hautes études que je n'ai pas faites, ce qui nous différencie des animaux, mis à part ces sublimes pouces opposables, est notre libre-arbitre, notre capacité à choisir : voter pour l'un ou pour l'autre, reprendre de cette sublime charlotte aux mirabelles préparée par votre douce et tendre ou pas, être ou ne pas être, etc... Ces derniers nous paraissent d'ailleurs essentiels dans notre volonté de nous définir.
Malgré tout, ces choix n'en sont plus lorsque nous sommes confrontés à certaines situations (pour me comprendre, demandez à un fan de Tim Burton pourquoi il continue d'aller vois ses films) : notre raison et ce fameux libre-arbitre ressemblant plus à un instinct animal qui nous pousse à regarder encore un épisode de "Lost" alors que vous en êtes au 6èmes de suite et qu'il est déjà 2h du matin. Les conséquences en sont bien sûr, la plupart du temps, inoffensives, tout du moins en apparence.
Du coup, lorsque Tom Fontana propose un nouveau projet, ce n'est pas un choix qui s'exprime en moi mais plus une envie irrépressible d'y gouter. Le père de la série "OZ" a un tel crédit que même sa version des "Borgias" ne m'a pas empêché de tester sa petite dernière : "Copper".
Dans cette série qui suit les tribulations de policiers ("Copper" étant l'équivalent argotique de notre terme flic) dans les rues de New-York des années 1860, le show s'attarde principalement sur un flic immigré irlandais avec de bien lourds bagages qui viennent encombrer un scénario déjà bien chargé. Des rues sales et malfamées dans lesquelles des flics font la loi à leur manière, essayant tant bien que mal de survivre à ce qui ressemble au purgatoire. Tout cela faisant d'ailleurs beaucoup froncer les sourcils de notre ami/héros Kevin Corcoran qui, avec sa grande gentillesse et son omniscience, le place le cul entre deux chaises : d'un côté les quartiers pauvres et remplis d'immigrants qui le dégoutent mais qu'il ne peut se résoudre à quitter tant qu'il n'aura pas sauver la petite fille aux cheveux blonds (véridique...), et de l'autre les quartiers riches pleins de mécènes et de pervers que seule la bourgeoisie peut créer (c'est bien connu, il n'y a de pédophiles que chez les riches : spoiler alert). L’anti-héros par excellence porte donc un badge pour qu'on le reconnaisse.
De biens grosses ficelles donc, agrémentées d'une période que même Daniel Day-Lewis n'avait pas réussi à rendre plus intéressante qu'une partie de Sims City et vous avez donc "Copper" que seuls les férues d’histoire américaine et qui regardent "Hells on wheel" (série sponsorisée par la Sncf sur la construction d'un chemin de fer) ou autre "Deadwood" sauront apprécier à sa juste valeur. D'ailleurs, qui n'aimerait pas voir une série avec sa rue dedans pour pouvoir dire : "I was here" ?
Tout ça à une époque où il était impossible d'avoir un "Vous avez demandé la police, ne quittez pas".

P.S : attention Tommy, tu joue avec le feu et ton crédit "OZ" est en péril...

vendredi 17 août 2012

"Birdsong" ou les tunnels de l'amour.

Ah l'amour, la guerre, l'amour à la guerre, la guerre de l'amour (???)... Ces 2 thèmes, réunis ou pas, ont toujours été les plus gros pourvoyeurs de scénarii et ceux depuis bien longtemps : le premier Oscar du meilleur film et le premier Bafta du meilleur film étranger furent d'ailleurs délivrés à des films de guerre/amour ("Wings" en 1927 pour l'Oscar et "The best years of our lives" pour le Bafta).
Il faut dire que l'humanité n'a pas grand chose de plus universel dans son histoire que la guerre et l'amour. Du coup, chaque année amène son lot de films ou de séries sur le sujet (comment ne pas citer la très bonne série "Homeland"), l'Irak remplaçant le Vietnam qui lui-même avait remplacé la seconde guerre mondiale.
Mais cette dernière reste la plus utilisée dans les scripts, chaque nouveau film apportant soit une nouvelle lecture d'un moment précis (comme "La chute" rapportant les derniers instants d'Hitler dans son bunker) soit un aspect ignoré ou gardé dans les cartons ( "The pacific" narrant la bataille menée par les américains en plein.... pacifique, bien loin du conflit européen).
Les anglais sont rarement en reste et nous livre "Birdsong" en cette année 2012 : deux épisodes de 90 minutes sur la BBC sur l'histoire d'un jeune anglais (Eddie Redmayne éclatant en 2010 dans la série "pilliers de la terre" et plus récemment en boyfriend dans "My week with Marilyn") qui débarque en France pour apprendre les rudiments d'une entreprise à Amiens. Il y rencontre la jeune femme du propriétaire de l'entreprise (Clémence Poésy). Une alchimie très esthétique apparait à l'écran entre les deux (des costumes mais aussi des deux tourtereaux) tandis qu'en parallèle, on découvre Redmayne pendant la seconde guerre mondiale dans les tranchées. Le tout est accompagné d'une partition très bien menée par une mise en scène épurée et soignée.
Nombres de films sont passés avant avec le même style et la même romance mais pourquoi bouder son plaisir devant un belle œuvre : Erik Satie n'a rien inventé mais quel plaisir de l'entendre (Ca n'a rien à voir, ok, mais le message est passé).
A l'est donc rien de nouveau si ce n'est les "tunneliers" : on avait découvert avec douleur cinématographique les "windtalkers" indiens, opérateurs aux services des USA; on rencontre ici des gens qui creusent des trous sous les tranchés adverses afin de placer des bombes sous leur campement.
Mise à part cette excentricité, "Birdsong" est un bon petit programme que seul le format brise un peu : mauvaise habitude anglo-saxonne, 90 minutes est un peu long et la partition ainsi rallongée, dilue la puissance de son thème.
Si vous aimez le genre, jetez-vous dessus car cela participe au devoir de mémoire.

jeudi 16 août 2012

"Poitical Animals" : d'abord Barack, maintenant Hillary ?

Lorsque Barack Obama accède au poste de président des États-Unis en 2008, certaines hypothèses attribuent une partie de sa réussite à la télévision américaine, plus précisément aux séries tv. En effet, entre 2002 et 2004, un président noir est à la tête du pays dans "24h chrono". Bien que Dennis Haysbert ne soit pas le premier à la télé et encore moins au cinéma (on attribue à Sammy Davis Jr. le rôle en 1933 dans "Rufus Jones for president"), la réussite du show et l'interprétation de Haysbert "inceptionnise" dans les cerveaux américains la possibilité d'un futur président afro-américain, en tout cas cela ne les rebute plus.
Il aura fallu tout de même des décennies, 75ans même. Et quand on sait que la première interprétation d'une femme président date de 1953 avec Ernestine Barrier (et encore, dans une film se S-F : "Project Moonbase"), faudra-t-il attendre 2028 pour une présidente américaine ?
La renommée de Geena Davis dans "Commander in chief" n'a pourtant pas suffi à une série qui n'aura duré qu'une saison. Mais elle ouvrit tout de même la voie aux séries centrées sur une présidente; voie que tente d'arpenter Sigourney Weaver dans "Political animal".
Elaine Barrish est une démocrate, gouverneur de l'Illinois (état où Barack Obama fut sénateur....) et ex-femme de l'ancien président "Bud" Hammond (interprété par le génail Ciaran Hinds, ancien Jules Cesar de "Rome"). Ajoutez à cela que Bud est un vrai homme à femmes, et que l'actuel président l'a choisie pour être "Secretary of state" et vous avez quasiment le portrait d'une certaine Hillary Clinton. Bien d'autres détails viennent agrémenter cette ressemblance mais cela vous gâcherait le plaisir.
Autour de ce couple gravitent 2 garçons qui malheureusement présentent tous les clichés possibles : tandis que l'un est le quasi fils parfait mais à qui l'on prête moins d'attention, l'autre ne supporte pas la pression de la maison blanche tel David Anthony Kennedy. Je vous épargne la liste des démons presque criés pour une audience en mal de sensations.
Reste la grand-mère des bambins campés par la majestueuse Ellen Burstyn (la mère shooté aux cachetons dans "Requiem for a dream"). Comme les couples présidentiels, elle ne brille que par son interprétation et non pas par l’intérêt de son personnage trop gratuit : elle grogne, boit, se moque mais reste la plus sage du clan. Même la présence de Carla Gugino en journaliste anti-Hammond semble fade tant son personnage est une copie conforme de ceux qui ont causés le Watergate (d'ailleurs, son nom de famille Berg ; n'est-il pas sans rappeler celui de Daniel Ellsberg qui révéla les fameux "Pentagon papers" ???)
Car oui, là réside le problème de cette série : même si elle présente des aspects nouveaux, son coté sensationnel n'est pas accompagné d'une mise en scène à la "West Wing" (je me la pète en anglais mais c'est surtout que "à la"A la maison Blanche"", ça faisait pas terrible) ni d'un scénario à la "Boss". En gros, on a le droit à une simple fiction/télé-réalité qui aurait pu s'appeler "What if Hilary Clinton was in the White House". Si son possible succès prépare les américains à élire une femme présidente, je dis : regardons!!!!! Si cela ne nous satisfait pas, cela aura au moins valeur d'acte civique...

lundi 13 août 2012

Quand ratio rime avec "Common Law"

Sur la cinquantaine de nouvelles séries US arrivées sur les télévisions américaines à la rentrée 2011 et début 2012, plus de 10 sont des séries dites policières. En tout cas, près de 20% sont centrées autour de policiers, agent fédéraux et représentants de l'ordre avec leur badge et leurs grosses armes. Car oui, c'est bien le plus souvent de gros calibres dont il s'agit; au moins lors de quelques scènes.

L'une de ces séries débarquées en ce début d'année 2012 se nomme "Common Law". Mis à part la "bogossitude" de ces protagonistes qui sévissent à L.A, c'est sur la relation d'un duo en particulier qu'est centrée l'histoire : Travis Marks le charmeur, un "womanizer" qui s'est tapé tout ce qui bouge d'humaine dans le commissariat (ce qui bien sur lui joue des tours lorsqu'il a affaire à ses coéquipières); et Wes Mitchell le psycho-rigide rapidement agacé par le "je m'en foutisme" qui l'entoure.
Après un accident qui a vu Wes dégainer son arme sur Travis, les 2 compères se retrouvent obligés de suivre une thérapie de couple. Les 2 hommes doivent alors jongler entre arrestations et confidences.
Bon, à part relever l'efficacité et l’originalité américaine dans sa construction d'un pitch, "Common Law" a réussi son court pari de 12 épisodes pour sa première saison où bien d'autres se sont plantées.

Revenons aux chiffres : sur la dizaine de ces show, un tiers est déjà annulé (même si cela, bien sûr, ne prouve toujours pas le manque de qualité d'une série, cf. "Awake"), un autre renouvelé et un dernier en attente (comme notre série en question dont la première saison vient à peine de se terminer au moment de ce texte).
Même si mon souhait serait que "Common Law" ait droit à une deuxième saison, mettons de suite un bémol. Devant la concurrence des "CSI" et autre "Hawaï five-0" (jamais vraiment regardé mais suis fan de "Lost".... Désolé...), notre "couple" a du mouron à se faire.
En effet, si l'on prend un épisode (j'ai pour ma part pris le 12ème) et que l'on décortique une scène, en l’occurrence celle de la fusillade avec des voleurs de bijoux, impossible de remarquer le manque d'acuité de nos policier : pendant exactement 1min29sec de tirs intensifs, 20 balles de mitraillettes fusent au travers de la salle. Et même si nos voleurs ont la gentillesse d'offrir leur corps en ne se mettant que trop peu à couvert (comme un enfant qui aimerait se faire sélectionner dans une équipe de foot alors qu'il ne reste que lui et un autre enfant), une seule cartouche atteint sa cible !!!
Pour la suite de ma démonstration, je vous demanderai d'ouvrir votre livre de math de CM1 à la page 8 pour résoudre le problème suivant : Une fusillade de 1min29 se déroule entre 4 protagonistes. Le policier 1 (nous n'en dirons pas plus sur l'identité des policiers pour ne pas mettre la pression sur le policier qui n'aura du coup rien touché pendant cet échange de tirs) atteint le méchant A à la jambe droite. Le méchant B vient alors aider son compère à se relever pour fuir. Jusqu'alors, 11 balles en 20sec auront été tirées. Le méchant B, arnaché du méchant A boitant, se sauve. Dans leur dos, les 2 policiers tirent 5 nouvelles cartouches en moins de 20 secondes. Question : WHAT THE FUCK ?
Je sais que la plupart d'entre vous n'aime pas les math, j'arrête donc ici les calculs même si les dernières balles tirées sont peut être les pires de cette démonstration mais il ne faut apparemment pas tirer sur un homme de dos blessé à la jambe...
Derniers chiffres tout de même pour résumer la situation : 1/20 ou encore 5% de réussite au tir pour Wes et Travis. Quand on sait que dans le même épisode, les 2 tourtereaux réussissent sur cible fixe à l'entrainement des tirs quasi parfait digne de champions olympiques !!!!!
Excusons nos amis car le stress des exams, la présence de civils et leurs soucis d'intimité n'ont pas aidé. Mais il leur faut être conscient que pendant ce temps, certains concurrents que je ne citerai pas pour ne pas faire d'eux des cibles (même si avec ces deux-là, ils ne risquent rien) réussissent des quasi sans faute voire n'ont pas besoin de sortir leur pistolet pour faire leur arrestation. Si on ajoute à cela qu'un bon gentil a besoin d'un bon méchant comme Batman, sans vous refaire un décompte, il faut quand même parler des 20 balles tirées par le méchant A en à peine 5 sec en ne réussissant qu'à casser à peine une fenêtre...
L'espoir existe : ce n'est que leur première saison, ils auront tout le temps de s'entrainer en vu d'une possible 2ème année dès le début 2013. Six mois pour rectifier le tir ou bien finir le, parfois trop injuste, western qu'est la télévision américaine et rejoindre notre ami "The Finder" (je sais, cette référence ne veut pas dire grand chose mais je voulais placer cette série qui n'aura fait qu'une petite saison). So long Wes and Travis !!!!