jeudi 13 mars 2008

Faut bien commencer par quelque chose!!!

Des dizaines de milliers de films, des centaines de milliers d'heures de télé ou de cinéma dans la tête, des millions d'hommages à rendre... Et pourtant, je vais commencer par vous parler du film "Lions et agneaux" (je vous ai pris la version en américain, ça le fait plus: http://www.worstpreviews.com/trailer.php?id=654&item=4)... Et pourquoi me direz-vous? Et bien parce qu'une jeune demoiselle, qui se reconnaitra ( a.k.a "Patate"), m'a sorti et donné l'ultime critique sur ce film:" Ca casse pas 3 pattes à un canard!!!"
Bon, ceux qui ont eu le courage de rester après le dernier paragraphe seront récompensés lorsque je serai riche... Bref, en attendant ce jour, vous avez gagné un commentaire/critique sur ce film propagandaire et statique réalisé grace aux fonds d'United Artist (appartenant à T. Cruise). Ce n'est pas en soit important mais, dans le cas de ce film, cela l'est aux vues des thèmes abordés: pouvoir et toute puissance d'hommes qui envoient un nombre calculé de concitoyens mourir afin que n'en meure plus que le minimum par la suite. Sorte de parallèle à peine caché des attaques américaines en Irak, ce film est une suite de discours tous aussi simplistes et "américanisés" les uns que les autres: entre le gouverneur républicain aux dents longues et bien blanches, la journaliste perdue entre sa ménopause et sa conscience, le prof raté mais qui a instruit des génies et le branleur aux grandes capacités qui est tellement intelligent; on a ici le panel américain par excellence des gens dont l'histoire propre de leur vie remplace le vide de la trop courte histoire américaine obligée de raconter celle du si vieux continent.
Bref, un quator de folie et terriblement cliché auquel il faut ajouter 2 militaires dont on apprend(je vous raconte tout sans limite tant je veux que vous n'alliez pas voir ce film ou le regardiez à la télé!!!) qu'ils on été les élèves de R. Redford et qu'ils sont méxicains et afro-américains (pour ajouter un couche si fine à cette déjà indigeste mixture). Vous me direz que c'est peut etre le hasard et que R. Redford en réalisant, a tiré dans un chapeau la couleur de ces 2 personnages très profonds qui iront mourir pour leur pays dans une guerre débile: combien faut-il encore des navets comme celui-là pour savoir que la guerre est débile en soi de toute facon et que c'est l'Histoire qui doit nous faire comprendre cela et non pas un T. Cruise superpuissant qui réécrit un petit peu plus l'Histoire du haut de sa tour d'ivoire de la Scientologie!!!
Je m'égare mais cela va bien avec le ton et le film: passant d'un couple à l'autre (prof-élève/gouverneur-journaliste) comme un zapping télévisuel de somnanbule à 4 du mat, le film nous bourre le crane d'ellipses, de phrases clés bidons et sorties de leur contexte (F.D. Roosevelt le démocrate "approved NOT this movie"), etc... Tout cela ajouté à un style cinématographique qui tient plus de la télé qui interview que du vrai cinéma, on a l'impression que R. Redford est passé du côté obscur d'un film au langage incompréhensible par les français tout comme la guerre en Irak. Un film qui aurait tout ausi bien pu être une conférence ce qui aurait pu au moins permettre aux spectateurs de donner leur avis; chose bien sur trop naïve mais je pense essentielle vis-à-vis d'un pays encore en guerre et dont les élections cachent le non-retrait des troupes et l'existence de Guantanamo (rien à voir avec la chanson" Guantanamera"... J'ai beau m'exciter sur les américains, je reste un bout en train...)!!!
Tant d'autre choses comme la lecon donnée par le prof raté sur le reve américain de "quand on veut, on peut" qui exclut tellement plus qu'il ne rapproche. Bref, trop de choses encore même mais je pense que cela devrait sufire pour vous inciter à ne pas perdre du temps et de l'énergie à voir ce film; pas que je veuille prendre la place de votre libre-arbitre ou de votre conscience mais, en fait, j'ai pris sur moi de subir cette propagande américaine qui fini comme tout bon film de guerre américain: des morts valeureux au ralenti!!!" TOO BAD, c'est trop ballot" (ça le fait moins en français quand même). Un sacrifice que je consens pour vous afin que cela ne se reproduise pas...

jeudi 6 mars 2008

Tout d'abord...

Je vous doit une explication, ou pas... Ceux qui savent à quoi ce "tchi tcha" fait référence peuvent aller chercher du pop-corn : pour ceux qui ne savent pas (mélange sucré/salé pour moi).
Quel suspens vous ne trouvez pas? Digne d'un bon film d'ailleurs. En tout cas, au risque de décevoir la branche MC/B-boy des mes lecteurs, ce "tchi tcha" n'a rien à voir avec la chanson du trop court groupe "Réciprok"( Luniz et Bambi cruz forever: http://www.youtube.com/watch?v=OkbrU_BFK3E ). Voila, c'est dit.
C'est assez simple en fait: ce terme est en fait le jingle longtemps utilisé par une chaine française dont je tairai le nom mais dont je vous dirai qu'elle est cryptée... Bref, tout ça non pas pour vendre des décodeurs ni pour faire l'apologie de cette chaine à travers sa programmation (ils passent des courses de chevaux quand même) mais un jingle qui m'a marqué dans ma jeunesse de gamin collé à la télé et bercé par des pubs plutôt que par les contes de Pouchkine: ici, pas de fiche de lecture de Zola mais celle du "Baron de Munchausen" (orthographe la plus commune de google même si des gens mettent 2 à 3 "h" et des "¨" comme seuls les allemands savent les mettre...); pas de débats sur les primaires américaines mais des débats sur"Mars attack" ou bien "Jarhead". Bref, l'eclectisme sera de mise en tout cas (pas forcément dans mes choix de films mais dans mes gouts) afin de vous faire comprendre pourquoi, quand me dis "cinéma", je me dois de rajouter "tchi tcha".